"Ce n'était pas son impiété épisodique qui rendait l'Encyclopédie si menaçante, mais le programme incarné dans l'ouvrage, à savoir la tentative de restructurer la totalité des connaissances et de tracer la frontière entre le connaissable et l'inconnaissable d'une façon qui contestait l'autorité de l'Église."
Trois exemples d'ouvrages datant du XVIe siècle que l'on peut trouver sur Gallica, la plateforme numérique de la Bibliothèque nationale de France (BNF).
Le programme papier de la saison prochaine de l'Opéra de Saint-Étienne – la ville de Jean Dasté ! – est sorti. L'imagerie et les textes de ce document en disent long sur la façon dont la municipalité considère la culture et ses administrés.
Il faut dire ce que l'on attend des langues, sortir d'une vision instrumentalisée de l'apprentissage des langues, pour se réinterroger sur ce qui a été très longtemps leur fonction formatrice.
Le jeu, très constructif, du "faire advenir-détruire" représente le b.a.-ba du visuel. La vision est fondée sur un système binaire qui ressemble à celui du dispositif numérique actuel.
Laissez tomber les "détruite par la drogue et l'alcool" ou les "Billie Holiday n'a pas eu une enfance facile" ou les "Ses 5 morceaux légendaires" ou les "Il y a un siècle naissait bla bla bla"… Passez votre chemin, écoutez ses disques.
"L'idée de donner toute sa vie à la danse et de se retrouver, à 42 ans, seule à manger des graines dans son appartement décoré de photos de ballet, c'est dépassé !"
Une nouvelle inédite de Claude Gros, écrite en 1966. Ces phrases d'un très grand classicisme s'inscrivent dans notre mémoire. Il y a là des images d'une justesse et d'une beauté évidente.
"Antonioni, aux origines du Pop" : tel est le titre absurde de l'exposition de la Cinémathèque qui lui est consacrée. Comment peut-on réduire Antonioni à ça ?