Cinéma

"Ainsi elle gomme son vécu et le passé hitlérien."

Phoenix "ravive en filigrane le récit d'Alexander Kluge Une expérience d'amour".

Deux films se ressemblent sur un point. Et alors ?

Résumer un film est un exercice difficile, qui engage son auteur.

"Tout devrait guider Phoenix vers une incontestable hauteur artistique, mais à l’arrivée, le film – quoique sans faute majeure – n’apparaît que comme l’écho assourdi de la grande fiction lazaréenne qu’il aurait pu être."

Ces trois articles, qui n'en font qu'un, sont d'une invraisemblable stupidité. Comment peut-on publier ça ? La vulgarité du propos perce jusque dans l'écriture. Et l'on passe à côté de l'essentiel.

Dans cet article, l'auteur tente de démontrer que Michael Haneke n'a pas changé. Le titre : "Haneke père sévère." Le surtitre : "Lire le cinéaste autrichien dans le texte permet de mieux comprendre les impasses de son cinéma." La messe est dite.

Dans cet article, Jean-Philippe Tessé tente de démontrer que Michael Haneke n'est pas l'humaniste que l'on décrit : "À quoi s'intéresse vraiment notre humaniste tardif ? À deux choses, comme dans tous ses films : la terreur et le rapport du spectateur au film et à ses propres émotions."

Stéphane Delorme, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, signe l'éditorial.

Dans Histoire(s) du cinéma, Jean-Luc Godard superpose deux images : une photographie en couleur de Marilyn Monroe, regardant l'objectif, et un plan des Oiseaux de Hitchcock, où l'on voit des corbeaux s'envoler.