Les réponses

Avez-vous des souvenirs de la maison de votre enfance ? À quoi ressemblait-elle ? Voici une sélection des réponses reçues.

C'était une maison dans le quartier de Anne à Dakar (Sénégal). Il y avait un jardin très fourni avec de grands arbres dont un pamplemoussier, et une vasque avec des têtards. Il y avait un rez-de-chaussée avec la cuisine (donnant sur une terrasse), la salle à manger, un très grand salon et une petite pièce noire sous l'escalier menant à l'étage. Au premier étage, on trouvait trois chambres, une salle de jeu, deux salles de bains et une terrasse.

On y jouait tous les quatre et nos parents étaient présents. C'était un logement d'instituteur dans le bâtiment communal de la mairie-école. On avait la cour d’école pour jouer le soir et pendant les vacances et surtout un très très grand grenier plein de jouets et jeux. Il y avait une rivière juste à côté et la ferme de nos copains. On y vivait au moins autant qu'à la maison. Les moments de goûters étaient fabuleux. Grands bols de chocolat au lait des vaches de la ferme voisine, du pain, du beurre et de la confiture et des oranges à volonté, sans parler des pâtisseries que ma mère faisait. La cuisinière à bois était allumée dès notre réveil et il faisait toujours bon.

Grande en granit beige, avec des étables.

J'ai des souvenirs surtout de la maison où j'ai habité jusqu'à 4 ans en Toscane. Je me rappelle d'une grande maison un peu sombre et d'un merveilleux jardin potager où j'allais avec ma mère, du poulailler et des nombreux animaux qui y habitaient. C'était, en réalité, une petite maison (je l'ai revue après 25 ans) que j'aimais parce qu'elle était à la campagne. Il y avait peu de gens, c'était tranquille ; tout le monde qui habitait là se connaissait et s'aimait bien. C'était un peu comme la maison des fables.

J'ai beaucoup de souvenirs de la maison de mon enfance car j'y ai passé mes huit premières années. C'était un immeuble bourgeois dans les anciens quartiers résidentiels de Marseille, mes grands parents paternels y habitaient le rez-de-chaussée et le premier étage, mes parents le deuxième, ma sœur et moi avec la gouvernante le troisième, au quatrième, il y avait les caisses à eau. J'en avais très peur, à la cave très noire il y avait un puits, là j'étais terrorisée, dans une petite cour au gravier rose il y avait sur le côté droit un bassin en forme de grotte avec des poissons rouges et des tortues… Ce furent mes premiers amis.

Mon père y habite toujours. Une grande maison perdue au milieu de la garrigue avec de grandes terrasses et un grand jardin où je courais pieds nus sur les graviers chauds.

C'était une maison bourgeoise de 1928, avec des plafonds hauts et des pièces assez grandes. Il y avait un grand jardin autour. J'ai toujours aimé la façade, avec son pignon.

Mes parents vivent toujours dans la même maison. Un chalet en montagne, avec son jardin, son platane, sa terrasse, la rivière qui coule à côté… Et c'est toujours aussi agréable d'y retourner…

Mon père travaillait dans une mine et on logeait dans une maison pour les ouvriers.

C'est ce qu'on appelle une longère, une maison qui peut faire 40 mètres de long sur 6 de large. Il n'y a pas de couloir, pour passer d'une pièce à une autre, il faut parfois en traverser deux. On rencontre fréquemment ce genre d'habitation dans les campagnes du département de Maine-et-Loire.

J'adorais cette maison parce qu'elle était entourée d'un jardin immense, avec des arbres. On y respirait de l'air pur, il n'y avait pas de bruit. J'adorais le calme et lire ou étudier dans le jardin au début du soir.

De beaux souvenirs, surtout de la cuisine qui sent bon, où je faisais mes devoirs pendant que ma mère cuisinait. Un appartement au premier étage, dans une cité de banlieue, un lieu chaud et serein.

C'était une maison à la campagne, banale, sans grand attrait. Elle était cependant de taille correcte pour une famille de sept personnes. Il y avait surtout une grande cour, un hangar où se cacher, un jardin potager et un verger.

C'était un grand appartement dans un pavillon pour les officiers de l'armée au Nord-Ouest de l'Espagne. Il y avait une cour avec une piscine qu'on utilisait en été pour nos baignades et comme patinoire (pour faire du patinage à roulettes) en hiver. La cour était fermée par des bâtiments qui l'entouraient. L'appartement avait cinq chambres, un séjour, deux salles de bains et une cuisine avec une cuisinière à charbon remplacée bientôt par une cuisinière à pétrole dont on sentait l'odeur quand on l'allumait.

C'était une petite maison de 3 pièces et à un seul étage. Elle était située dans un ensemble composé de 5 maisons. Devant les maisons, il y avait une grande cour où mes voisins et moi, nous jouions à la ronde, à la marelle, etc. Elle ressemblait à une maison typique de la classe moyenne, de la zone nord de Rio de Janeiro, des années 50.

J'ai voulu retourner dans la maison de mon enfance après des années d'éloignement et, à présent, j'y habite. Dans mes souvenirs, je me la rappelais très très grande, comme une commode aux multiples tiroirs plein de curiosités. Je l'ai revue après des années d'attente, avec un sentiment de grande affection, plus petite et un peu abîmée par des années de location ; une fois restaurée, elle a repris son charme.

Elle était en Provence, en hauteur, entourée par les pins et surplombant la mer. Elle était recouverte de crépi jauni par le soleil, dans le petit parc qui l'entourait, nous pouvions entendre les cigales à la tombée de la nuit.

Une vieille maison sans l'eau courante, avec des dalles de pierre teintes en rouge. Deux grandes pièces chauffées par un poêle à mazout. Un cellier où j'allais me cacher pour ne pas avaler ma cuillérée d'huile de foie de morue. Ma mère me retrouvait toujours ! Un grenier poussiéreux où l'on mettait les pommes dites "de conserve". Deux étables où s'agitaient les veaux mis à l'engraissage. Un grand jardin avec une mare, et un énorme pied de cassis que je mangeais en cachette. Un énorme tamaris qui faisait de l'ombre l'été, à côté d'un cerisier très prolifique. Tout cela perdu en pleine campagne, au bord d'un petit ruisseau.

Elle ressemblait à un navire.

Nous habitions une grande maison en béton sur une propriété sucrière dans l'est de l'île Maurice. C'était une maison de sept pièces, salle de bains et WC. Le jardin etait énorme, avec de beaux arbres fruitiers auxquels nous grimpions pour cueillir des fruits, lire ou jouer aux Peaux-Rouges. Il y avait des fleurs et des pelouses ou nous jouions au foot, au badminton et à mille autres jeux de notre invention. C'était une belle maison.

C’était une maison jumelée. Il y avait une cave et un grenier et un jardin. C’était une maison très semblable aux autres, car elles avaient été construites par l'entreprise qui employait mon père. Je m'asseyais sur les marches de la cave car mon père y bricolait et ma mère y étendait le linge. Dans le grenier, mon père avait installé une salle de jeu, où était la télévision. Le film commençait à 20 h 30, mais je devais me coucher à 20 h 30, il m'arrivait de me cacher derrière la porte pour écouter le film.

Un appartement au 4e étage sans ascenseur. Trois pièces dans un immeuble en pierre, une minuscule salle de bains avec une baignoire sabot. En bordure d'une voie de chemin de fer. J'adorais m'endormir en écoutant passer les trains !

Je m'en souviens très bien, j'ai grandi dans un petit appartement du treizième arrondissement de Paris, il était petit mais pour ma sœur et moi c'était bien suffisant, nous partagions une grande chambre où nous jouions beaucoup, il y avait une cour commune où nous descendions jouer avec les autres enfants de l'immeuble.

J'y retourne souvent pendant les vacances. C'est une villa entourée d'un jardin qui donne sur une avenue. Elle est assez grande, il y a un patio intérieur et une terrasse derrière. Le toit est fait de tuiles romaines rouges, et les murs sont crépis avec un enduit couleur sable.

Elle était grande, sur trois étages. Il y avait un jardin derrière avec une piscine. Je me souviens surtout de l'escalier en moquette rouge.

Elle était très grande. Il s'agissait d'une ancienne ferme qui avait, avec le temps, été intégrée au village et transformée en quatre grandes maisons qui donnaient d'un coté sur la rue principale et de l'autre sur la rue "de derrière". Nous bénéficions de granges, caves, greniers, à l'infini pour les jeux des enfants.

Une maison qui regroupait trois familles : les grands-parents, les parents et les cousins avec une cour commune. Nous allions aux toilettes au fond du jardin, celui-ci avait un puits. Le jardin était rempli de lilas en juin. La maison s'est transformée tout au long de mon enfance car les hommes étaient très bons bricoleurs. De la maison, nous donnions sur la rue des écoles, et sur la petite place du village. Tous les enfants de l'impasse se connaissaient et jouaient ensemble dans la rue. Nous avions une cave où nous allions chercher les pommes de terre. Le grenier restait toujours un endroit mystérieux et interdit. La cuisine était le lieu privilégié pour discuter autour de la préparation de la soupe. Je me souviens de l'escalier et du couloir sombre qui me permettait d'accéder à ma chambre. Dans le débarras, où se trouvait le poêle, la grand-mère rangeait toutes sortes d'objets et papiers qu'elle gardait précieusement : elle ne jetait rien ! La cuisine toute en longueur était peinte en jaune avec des meubles en formica bleu. Des tableaux réalisés par un peintre local représentait des paysages de Brie.

C'était une simple maison !

C'était un deux-pièces à Paris. Il donnait d'un côté sur une cour (il y avait un square de l'autre côté de la rue) et de l'autre sur une rue calme bordée de marronniers. La cuisine était grande et c'est là que mes parents et moi, nous prenions nos repas.

Mes parents étaient instituteurs. Nous vivions dans le logement de fonction. Un petit sas séparait notre cuisine de la salle de classe. Ma mère pouvait surveiller le pot-au-feu sans quitter ses élèves des yeux.

J'avais 7 ans. Trois étages sur le flan d'une des collines de Tananarive. L'étage supérieur est au niveau de la rue. Les deux autres sont noyés dans un jardin très pentu à l'ombre de grands arbres. Une jungle pour ma petite sœur et moi où nous faisions des défilés en chantant pour éloigner les monstres.

Très froid en hiver. On devait sortir pour aller aux WC. Une maison agréable quand même.

Une petite maison de plain-pied, deux fenêtres, une porte avec un seuil en ciment, la porte entourée de volubilis plantés dans des vieux seaux métalliques… Les guêpes en été sur le raisin, moi enfant assise sur le ciment chaud… C'était la maison de ma grand-mère, d'abord une façade brute, de cailloux, ensuite crépie et blanchie à la chaux… Le toit en tuiles romaines, régulièrement il y avait des frelons dans le grenier ou dans la cheminée. Parfois deux ou trois nous réveillaient la nuit car ils s'étaient introduits dans la chambre. Ma grand-mère avec le torchon, les chassait. Une cuisine, un couloir faisant office de chambre et une grande chambre… En hiver, quand on se réveillait pour aller à l'école, on soufflait de la vapeur d'eau car c'était pas chauffé… À 5 h quand nous rentrions, en hiver, les pieds dans le four de la cuisinière pour les réchauffer et l'odeur des pommes cuites. Il n'y avait pas l'eau courante : on devait aller la chercher à une pompe dans une maison abandonnée plus loin… En hiver, il fallait emporter une bouteille d'eau pour la réamorcer.

C'était un appartement au-dessus du magasin de chaussures de mon père. Il y avait trois chambres, une cuisine, une salle à manger, un salon, une salle de bains et des toilettes. J'adore jouer à cache-cache au deuxième étage dans les réserves de chaussures !

Un appartement F5 au deuxième étage d'une résidence en grande banlieue parisienne. Sol en lino, baignoire sabot, balcon, chauffage par le sol. Pas d'ascenseur (immeubles de quatre étages). Garage à vélo et caves. Salle de ping-pong pour les jeunes à la place du garage à vélos d'un des immeubles. Un bois derrière les immeubles où on faisait des cabanes (et des bêtises). Un bac à sable avec une potence pour jouer au cochon pendu. Des gardiens d'immeubles (trois pour toute la résidence).

C'était une ancienne et très grande maison de campagne, avec des cheminées dans les chambres au plancher craquant, une énorme cave, des pigeons sur le toit, un "aljibe" pour l'eau de pluie, des glycines parfumées en été et une véranda.

C'était une maison en terre sèche qui recouvrait des roseaux, avec une cour intérieur. Mes parents n'avaient que deux pièces dont l'une servait à dormir et l'autre en même temps de salon, cuisine, salle de séjour. Le mobilier était quasi inexistant sauf un petit buffet qui "cachait" la nourriture, un fourneau à pétrole et un quinquet.

Maison de briques adobes noircies de suie, circulaire, toiture conique couverte de paille étendue sur une armature de perches et de roseaux. Elle avait deux fenêtres minuscules qui laissaient difficilement passer la lumière et la fumée. Elle avait quatre chambres dont le "séjour" où, dans un coin, étaient entreposés divers matériels aratoires et à usage domestique stocké sous un lit pour les visiteurs, dans un autre, des chèvres dont la plupart étaient laissées en liberté ; la cuisine, la chambre des enfants et celle des parents. Elle était entourée d'une clôture de plantes vertes dont le ficus.

Une maison de rangée pour ouvriers.

Maison urbaine typique de Bruxelles, celles que l'on appelle "Bel-étage". Rez-de-chaussée / garage + 3 étages. Un joli petit jardin de ville très fleuri ! La maison où j'ai grandi a été construite par mon grand-père en 1939 et a résisté aux horreurs qui ont suivi, malgré le "V2" tombé juste devant !

Une grande maison blanche. On y entrait en montant les marches d'un grand perron de marbre blanc. Le sol, à l'intérieur, était de marbre noir (celui qui avait construit cette maison était marbrier…) et il y avait un grand escalier pour monter au premier étage. Derrière, il y avait une grande terrasse où un escalier donnait sur un grand jardin. Tout était grand.

Une petite maison avec trois chambres à coucher cachée derrière une énorme grille. Devant la maison, il y avait une rue qui menait au marché et à l’école primaire du quartier. De la maison, on pouvait sentir les odeurs émanant de la boulangerie très tôt le matin.

Elle était grande et ensoleillée (dans mes souvenirs en tout cas). C'était une maison forestière.

Elle était située au milieu d'une plantation de caoutchouc, entourée de rizières, un grand jardin de fruits, légumes et de fleurs : 36 variétés de roses, de meilleures orchidées et encore d’autres. Munie d'une piscine naturelle on s'y amusait avec les camarades pendant les vacances scolaires.

C'était une maison large, aux murs épais pour résister au froid, avec un toit en lauze et une porte en bois sculptée. À l'intérieur, un grand couloir pour pouvoir entreposer la neige pelletée quand la porte était bloquée par 2 m de neige et des énormes fûts de fuel dans une réserve. En pierres blanches avec des volets rouges, au cœur du village.

C'était un appartement au rez-de-chaussée d'une tour HLM dans une cité qui n'est plus aujourd'hui considérée comme une zone sûre. Pour mes parents, c'était le grand luxe : une salle de bains, trois chambres, une cuisine fonctionnelle, le chauffage central ! Le luxe ! J'ai adoré aller jouer dehors au pied de la tour, j'allais seule faire les courses chez les commerçants qui se trouvaient dans une petite galerie couverte, à l'école, au petit jardin annexe et même chez le médecin. Il y avait aussi une cabine téléphonique ! À l'époque, c'était une chance d'obtenir un toit avec ces conditions ! Je suis devenue autonome très vite.

C'était un petit appartement au sixième étage sous les toits de Paris. Dans la cour, au printemps, on entendait chanter les merles, les oiseaux nichaient sous les tuiles.

Je souviens toujours de la maison de mon enfance. Elle était en paille. Le mur en terre. Elle faisait environ 5 mètres carrés. Elle était à la campagne près d'une rivière au centre de la forêt.

La maison où j'ai passé mon enfance se situait à 130 km de Rio de Janeiro. Construite par un baron ennobli en 1860 et acquise par mon grand père au début du vingtième siècle, on l'appelait "Le chalet", bien que sa décoration fusse très cossue. J'avais de quoi m'amuser dans cette demeure, avec ses lacs, ses pelouses, ses allées, idéales pour jouer en plein air.

Appartement avec jardin, papier peint aux couleurs des années 70.

Ma maison était très belle et très grande. Elle était rose, et avait trois étages. Au dernier étage avait une buanderie et une terrasse énorme, où je faisais du vélo. On n'avait pas de jardin, mais il y avait une cours. J'y ai vécu jusqu'à l'âge de 12 ans. Quand on a déménagé dans un appartement au centre ville. ça a été un choc pour moi.

Il s'agissait de l'école du village dans lequel enseignaient mes parents. Nous logions au-dessus des salles de classe et mon terrain de jeux était tout simplement la cour de récréation. Le paradis ! Tout de suite arrivée à l'école, tout de suite rentrée pour le goûter ! Cette école se trouvait en bordure de rivière. De la fenêtre de ma chambre je voyais le cours d'eau (tellement différent selon les saisons) et la campagne environnante.

Je vivais dans un appartement d'un immeuble de six étages appartenant à l'aviation italienne. Il était peint en bleu et ressemblait à un grand bateau.

Souvenirs inoubliables qui me font revivre mon enfance. Un château de campagne avec un grand jardin. Unique en son genre. Mon père a mis tout son savoir faire et ses économies pour la construire.

La maison de mon enfance était un ancien relais de poste. Elle en conservait de grandes chambres, une cour, des dépendances et une écurie. La cave, elle, datait du Moyen Âge et, au seizième siècle, avait servi au culte protestant, un souterrain la reliait au château médiéval sis en haut de la colline au-dessus. C'était une bonne et vieille maison rassurante mais inconfortable, chaleureuse mais incommode. Elle a été vendue après la mort de mes parents.

La maison de mon enfance ressemblait plutôt à une caserne puisque on y vivait plus de trente âmes. Mon père et ses deux frères vivaient dans une même grande maison de campagne.

C'était une maison en bois, de la forme d'un carré, couverte de paille. Il y faisait bon vivre. Le climat de mon village étant bien adapté, on n'avait besoin ni de chauffage ni de climatiseur. Entourée des cases en chaume bien rangées sur une ligne, elle semblait s'imposer parmi toutes les autres de part sa forme et la couleur verte de ses fenêtres et de ses portes.