Elle a 350 ans

Vous parlez parfois de votre maison comme de quelqu’un. Vous la protégez "avec amour, elle a 350 ans" : "Je pense qu’elle a su se protéger un peu seule des éléments naturels, pour le reste, on veille sur son bien-être comme elle veille sur le nôtre." "Je la protège par mes pensées", "en la soignant", "en lui donnant de l’affection"… "Je prends soin de mon appartement comme je prends soin de ma personne et de mon apparence", écrivez-vous.

Vous l’entretenez : "Je laisse entrer le soleil, je la nettoie." "Je fais constamment des réparations", "J’essaie de la tenir à l’écart de la poussière". "Une belle flamme dans un insert, pour lutter contre l’humidité."

"Chaque maison a une âme ou alors il faut lui en donner une", écrivez-vous aussi. "Je m’occupe de la déco, tant que je peux. J’essaye d’y mettre ma touche personnelle. Je fais très attention à la couleur. J’aime bien avoir de belles choses à regarder."

"J’invite mes amis pour déjeuner, je fais de petits travaux pour garder la maison en bon état, je peins les murs, je plante et je cueille des fleurs, des fruits et des légumes. Je me sens comme "partie liée" de ma maison." "Je la protège en la décorant selon mes goûts." "Je crois que protéger mon foyer consiste à faire qu’il soit agréable à vivre : qu’il sente bon (confitures-maison, gâteaux), qu’il soit joli (fleurs, plantes), accueillant." "Je plante des bulbes de tulipes, de crocus chaque automne dans le jardin et surtout la maison est ouverte aux amis. Elle doit sentir bon la cuisine et les confitures." Vous la protéger "avec des herbes et des fleurs séchées, de l’encens".

Votre maison est pour beaucoup d’entre vous un refuge. "Protéger sa maison ? Oui, bien sûr, Mais c’est bien plutôt elle qui me protège !" "Je ne la protège pas, elle me protège. C’est mon domaine, mon paradis, mon jardin secret. Je l’adore." "Ma maison, c’est mon nid. Je ferme certaines portes quand on a de la visite." Chacun a son propre domaine : "Les filles aiment leur chambre qu’elles protègent jalousement de l’invasion de leurs sœurs. J’aime mon bureau où je passe de nombreuses heures à travailler chaque jour. C’est un endroit sacré et personne ne peut toucher à mon désordre calculé."