Bibliographie
Quelques titres qui nous paraissent efficaces pour enseigner avec les images.
Joly Martine, Introduction à l'analyse de l'image, Paris, Nathan, coll. "128", 1993 ; L'image et les signes, Paris, Nathan, 1994.
Deux ouvrages de base, pour la formation professionnelle et pour mener le travail en classe. Le premier est un petit guide pour le consommateur d’images, le second approfondit. Ils fournissent les outils d’analyse et déjouent les pièges tendus. Ils permettent d’apercevoir les différentes dimensions que devrait prendre la question de l’image.
Cocula Bernard et Peyroutet Claude, Sémantique de l’image, Paris, Delagrave, 1986.
Le livre peut paraître "ancien", il reste une mine d’informations et de connaissances clairement organisées, là encore directement utilisables. Les exemples choisis contribuent à rendre opératoires les concepts.
Fozza Jean-Claude, Garat Anne-Marie et Parfait Françoise, La petite fabrique de l’image, Paris, Magnard, 1988.
À la limite, si l’on devait partir sur une île déserte, ce serait le seul livre à emporter. Le livre est constitué à partir des expériences concrètes menées par les auteurs avec leurs élèves. Les commentaires théoriques sont pertinents et clairs. Et quand on se demande comment faire avec les élèves, les réponses se trouvent là.
Gombrich Ernst, L’art et l’illusion, Paris, Gallimard, 1971.
Pétillant d’intelligence, décapant. Une introduction solide aux grandes questions, qui ne sombre jamais dans l’ésotérisme. L’auteur montre comment l’art intervient dans la construction des univers mentaux, comment se construisent les cultures visuelles dans l’histoire.
Panofsky Erwin, Essais d’iconologie, Paris, Gallimard, 1967.
Quelques degrés de plus dans la complexité. Mais ce livre, beaucoup plus ancien que ne laisse présumer sa date de parution française, a été un événement pour l’interprétation des arts visuels. C’est le bon médicament pour combattre les pernicieuses et toujours renouvelées attaques formalistes.
Barthes Roland, La chambre claire, Paris, Gallimard-Seuil, 1980 ; Damisch Hubert, L'origine de la perspective, Paris, Flammarion, 1987 ; Fresnault-Deruelle Pierre, L'éloquence des images, Paris, Presses universitaires de France, 1993.
Ces livres ne sont pas comparables, ni par leurs orientations, ni par leurs thématiques. Ils sont à lire parce qu’ils entrent dans le travail de réflexion et d’analyse d’images de façon fructueuse et permettent aux lecteurs de poser des repères et beaucoup de questions. Ce qui n’est pas négligeable.
Groupe µ, Théorie du signe visuel, Paris, Seuil, 1992.
Pour lecteurs avancés… et accrocheurs. Les notes sont presque aussi intéressantes que le texte. Tout un monde intellectuel à découvrir, que l’on n’est pas obligé d’adopter, mais qui problématise sérieusement la question de l’analyse des images, de ses moyens et de ses fins.