Cet inventaire n’a pas à être exhaustif. On peut laisser les élèves s’exprimer librement ou leur demander de parcourir l’image de gauche à droite et de haut en bas. On peut leur faire découvrir l’image en plusieurs fois en utilisant des caches. On peut aussi masquer le texte dans un premier temps.
Premier enseignement (les élèves seront peut-être surpris de le constater), le fait de décrire ce que l’on voit ne va pas de soi. On ne voit pas tous de la même façon selon son savoir ou son expérience. Si le producteur du document appartient à une autre culture, l'effort à accomplir peut être important. On verra que les publicitaires peuvent jouer de l'effet de connivence, en s’adressant volontairement aux seuls initiés, dans leur "langue" :
Dans le cadre d’un cours de langue, on doit justement "initier" les élèves, pour qu’ils comprennent tout type de message, quels que soient la langue employée ou les codes culturels que l’on applique. Il faut qu’ils puissent, non seulement reconnaître les objets qu’ils découvrent, mais aussi leur attribuer des "valeurs" en fonction du contexte. Un même objet pourra en effet provoquer des effets différents dans telle ou telle société, chez telle ou telle personne.
Que l’on pense par exemple aux objets sacralisés. En Afrique du sud, pour faire du bruit, les supporters se servent d’une corne en plastique, la vuvuzela. Or, cet instrument est également l’emblème d’un groupe religieux. "This thing belongs to the church", estime son porte-parole. (1)
Note