MB, le 13 mai, 2014 - 09:43    
  
  
    
	"Un homme du nom de Nouahoungoukouri prend femme ; mais il n'a pas construit de hutte avec les autres gens. Il la conduit chez lui, à part. Or, c'était un mangeur d'hommes. Un beau jour il la tue. Il mange une partie de sa chair et met la jambe de côté ; puis il se met en route et dit : – Je vais aller chez les parents de ma temme. Tandis qu'il était encore en route, un oiseau se met à chanter :
Toto-hi ! toto-hi ! Hélas, ma mère !
	Nouahoungoukouri a ensorcelé le ciel…
	Tu l'as bien vu, ô ciel ! Tu l'as bien vu, oiseau !
	Il a tué sa femme et a coupé sa chair en morceaux, ô ciel !
	Il dit que c'est de la viande d'élan !
	Tu l'as bien vu ! ô ciel ! tu l'as bien vu, oiseau !"
	("Nouahoungoukouri", conte ronga, n° 56)