À bon entendeur

Jeanbernat, le bâton levé, feignit de le reconnaître. "Bas les pattes ! cria-t-il. Ah ! c'est toi, calotin ! J'aurais dû te flairer à l'odeur de ton cuir… Nous avons un compte à régler ensemble. J'ai juré d'aller te couper les oreilles au milieu de ta classe. Ça amusera les gamins que tu empoisonnes. […] Il est stupide, dit Jeanbernat, en reposant son bâton sur l'épaule. Il m'ennuie. […] Est-ce ton catéchisme qui t'a tourné la cervelle ? […] Je vous disais donc, curé, quand ce gredin s'est jeté entre nous, que vous seriez le bienvenu là-bas. La petite est maîtresse, vous savez. Je ne la contrarie pas plus que mes salades. Tout ça pousse… Il n'y a que des imbéciles comme ce calotin-là pour voir le mal… Où as-tu vu le mal, coquin ! c'est toi qui as inventé le mal, brute !"

(Zola, La Faute de l'abbé Mouret)

Dans les Pensées philosophiques de Diderot : "C’est le comble de la folie que de se proposer la ruine des passions. Le beau projet que celui d’un dévot qui se tourmente comme un forcené pour ne rien désirer, ne rien aimer, ne rien sentir, et qui finirait par devenir un vrai monstre, s’il réussissait !"