Elle avait entendu dire dans la campagne de Moab que le SEIGNEUR s'était occupé de son peuple pour lui donner du pain.
Extraits
Il y eut une famine dans le pays et Abram descendit en Egypte pour y séjourner car la famine sévissait sur le pays.
(Genèse, TOB, 12, 10)
Elie, le Tishbite, de la population de Galaad, dit à Akhab : "Par la vie du SEIGNEUR, le Dieu d'Israël au service duquel je suis : il n'y aura ces années-ci ni rosée ni pluie sinon à ma parole." La parole du SEIGNEUR fut adressée à Elie : "Va-t'en d'ici, dirige-toi vers l'orient et cache-toi dans le ravin de Kerith qui est à l'est du Jourdain. Ainsi tu pourras boire au torrent, et j'ai ordonné aux corbeaux de te ravitailler là-bas." Il partit et agit selon la parole du Seigneur ; il s'en alla habiter dans le ravin de Kerith qui est à l'est du Jourdain. Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, du pain et de la viande le soir ; et il buvait au torrent. Au bout d'un certain temps, le torrent fut à sec, car il n'y avait pas eu de pluie sur le pays. La parole du SEIGNEUR lui fut adressée : "Lève-toi, va à Sarepta qui appartient à Sidon, tu y habiteras ; j'ai ordonné là-bas à une femme, à une veuve, de te ravitailler." Il se leva, partit pour Sarepta et parvint à l'entrée de la ville. Il y avait là une femme, une veuve, qui ramassait du bois. Il l'appela et dit : "Va me chercher, je t'en prie, un peu d'eau dans la cruche pour que je boive !" Elle alla en chercher. Il l'appela et dit : "Va me chercher, je t'en prie, un morceau de pain dans ta main !" Elle répondit : "Par la vie du SEIGNEUR, ton Dieu ! Je n'ai rien de prêt, j'ai tout juste une poignée de farine dans la cruche et un petit peu d'huile dans la jarre ; quand j'aurai ramassé quelques morceaux de bois, je rentrerai et je préparerai ces aliments pour moi et pour mon fils ; nous les mangerons et puis nous mourrons." Elie lui dit : "Ne crains pas ! Rentre et fais ce que tu as dit ; seulement, avec ce que tu as, fais-moi d'abord une petite galette et tu me l'apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils. Car ainsi parle le SEIGNEUR, le Dieu d'Israël :
Cruche de farine ne se videra
jarre d'huile ne désemplira
jusqu'au jour où le SEIGNEUR
donnera la pluie à la surface du sol."
Elle s'en alla et fit comme Elie avait dit ; elle mangea, elle, lui et sa famille pendant des jours. La cruche de farine ne tarit pas, et la jarre d'huile ne désemplit pas, selon la parole que le SEIGNEUR avait dite par l'intermédiaire d'Elie.
(1 Rois, TOB, 17, 1-16)
De nombreux jours passèrent et la parole du SEIGNEUR fut adressée à Elie, la troisième année : "Va, montre-toi à Akhab ; je vais donner de la pluie sur la surface du sol." Elie s'en alla pour se montrer à Akhab. La famine sévissait alors à Samarie. Akhab appela Ovadyahou qui était chef du palais. – Or Ovadyahou craignait beaucoup le SEIGNEUR ; ainsi, lorsque Jézabel avait fait supprimer les prophètes du SEIGNEUR, Ovadyahou avait pris cent prophètes, les avait cachés par cinquante dans deux cavernes et les avait ravitaillés en pain et en eau. Akhab dit à Ovadyahou : "Va par le pays, vers toutes les sources d'eau, dans tous les ravins : peut-être trouverons-nous de l'herbe et pourrons-nous garder en vie chevaux et mulets et n'aurons-nous pas à abattre une partie des bêtes." Ils se répartirent le pays à parcourir. Akhab partit seul par un chemin, et Ovadyahou partit seul par un autre chemin.
(1 Rois, TOB, 18, 1-6)
Il y eut une fois, au temps des Juges, une famine dans le pays. Du coup un homme de Bethléem de Juda émigra dans la campagne de Moab, lui, sa femme et ses deux fils. Cet homme s'appelait Elimélek ; sa femme Noémi et ses deux fils, Mahlôn et Kilyôn. C'étaient des Ephratéens de Bethléem de Juda. Ils arrivèrent donc dans la campagne de Moab et vécurent là. Voici que mourut Elimélek, le mari de Noémi ; et elle resta, elle et ses deux fils. Ils prirent pour femmes des Moabites ; l'une s'appelait Orpa et la seconde Ruth. Ils demeurèrent là environ dix ans. Puis Mahlôn et Kilyôn moururent aussi, tous les deux, et cette femme resta, sans ses deux enfants ni son mari. Alors elle se leva, elle et ses belles-filles, et s'en revint de la campagne de Moab ; car elle avait entendu dire dans la campagne de Moab que le SEIGNEUR s'était occupé de son peuple pour lui donner du pain. Aussi partit-elle de la localité où elle vivait avec ses deux belles-filles. Elles se mirent donc en chemin pour retourner au pays de Juda.
(Ruth, TOB, 1, 1-7)
Les famines ne sont pas rares dans le croissant fertile. L'eau du ciel est aléatoire (aucune pluie de mai à septembre), les fleuves, puits et mers sont très importants. La subsistance repose sur l'agriculture (céréales, vignes, oliviers, figuiers) et sur les troupeaux.