"Je n’ai pas besoin de "dieux domestiques" car je suis monothéiste et je crois dans le Dieu Tout Puissant qui protège ma personne et mes proches", écrivez-vous. "Je suis chrétienne, donc je m’adresse à Quelqu’un là-haut." "Je suis de confession musulmane, nous avons des versets à prononcer, des hadiths du prophète."
Certains ont fait bénir leur maison : "On a invité un curé à dîner, et il a béni toutes les parties de la maison." D’autres s’inscrivent dans une tradition familiale : "Moi et mon mari, nous avons deux grand protecteurs : Saint François d’Assise et Sainte Rita de Cassia et sur la porte d’entrée une petite croix en bois de couleur noire. J’ai l’habitude (comme mes parents nous l’ont enseigné) de faire le signe de croix toutes les fois que je sors de ma maison." "Ma maison est protégée par la prière que nous adressons à notre Dieu, chaque soir avant de dormir et chaque matin quand nous nous réveillons. Nous le reconnaissons comme le Protecteur par Excellence et le Maître de toutes circonstances. Nous sommes convaincus qu’un jour, il finira par nous donner les moyens d’acheter notre propre maison."
Dans certaines maisons, on trouve des icônes (chez les orthodoxes), des images de saints ("On a l’image de Sainte Anne, de Saint Georges"), des versets du Coran ("Ma femme a mis un petit texte du Coran dans un cadre"), des crucifix "derrière la porte d’entrée" ("Il est là, pendu sur sa croix, les yeux fermés, me rappelant que le sacrifice pour ceux qu’on aime nous rend plus fort et nous protège du mal. Mais je verrouille toujours les portes et fenêtres…"). "En Argentine, on met des figures de saints, des croix et des rubans rouges." "En Corée, il y a des croyances bouddhistes ou chamanistes, on accroche des papiers de riz où une personne habilitée pour a écrit de bonnes choses en rouge pour protéger la maison. Chaque année, on doit renouveler et brûler ce papier lors du nouvel an du calendrier lunaire."
"Je crois que les anges sont autour de ma maison", écrivez-vous encore.