Bernhard Thomas

"L'élection de Scheel, l'ancien président fédéral, comme membre honoraire de l'Académie de langue et de littérature n'a naturellement représenté pour moi que l'ultime et définitif motif de quitter cette même Académie de langue et de littérature, qui à mon avis n'a pas la moindre chose à voir ni avec la langue ni avec la littérature, et dont toute raison d'être doit évidemment être niée en bonne conscience par tout être capable d'une réflexion sensée. Depuis des années je m'interrogeais sur le sens de cette Académie de Darmstadt, comme on dit, et toujours j'en revenais à me dire qu'un tel sens ne saurait procéder de ce qu'une assemblée, qui en fin de compte n'a été fondée que pour servir froidement le narcissisme de ses vaniteux membres, se réunisse deux fois par an pour s'auto-encenser et, après le bénéfice d'un voyage luxueux aux frais de l'État, goûter dans des établissements renommés de Darmstadt à de la bonne cuisine bourgeoise et à de la bonne boisson, tout cela pour tourner pendant près d'une semaine autour du pot de sa bouillie littéraire fade et faisandée."

Conclusion

Les spectateurs de Borgen aiment sûrement les gâteaux à la crème (pour ne pas dire le sexe), comme Nete Buch, dans l'épisode intitulé "Tu ne commettras point d'adultère". Et voudraient pouvoir, comme Katrine Fønsmark, en manger plus, sans culpabiliser.

Il n'y a rien à célébrer

"Il n'y a rien à célébrer, rien à condamner, rien à dénoncer, mais il y a beaucoup de choses dérisoires ; tout est dérisoire quand on songe à la mort."
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