Cinéma

Dans Histoire(s) du cinéma, Jean-Luc Godard superpose deux images : une photographie en couleur de Marilyn Monroe, regardant l'objectif, et un plan des Oiseaux de Hitchcock, où l'on voit des corbeaux s'envoler.

"Elle ne sait pas le mal qu'on lui veut."

"Eux, nous les avions vus au bar de la Marine comme nous avions vu les clients de la salle, de même que la patronne et cette jeune femme près d'elle, cela pendant un assez long moment – ils étaient déjà là quand nous étions entrés dans la café, il n'y avait pas de raison et puis brusquement nous avons dû les voir. Nous avions dû les regarder sans les voir et puis brusquement les voir."

"Certaines fois, quand nous parlons ensemble, c'est aussi difficile que de mourir."

"Les petites îles jetées par poignées dans the Pacific… C'est ça, the Pacific, c'est un océan plein de volcans et de requins… voilà ce que c'est, le Pacifique…"

Les spectateurs de Borgen aiment sûrement les gâteaux à la crème (pour ne pas dire le sexe), comme Nete Buch, dans l'épisode intitulé "Tu ne commettras point d'adultère". Et voudraient pouvoir, comme Katrine Fønsmark, en manger plus, sans culpabiliser.

No de Pablo Larraín est sorti en 2013. Lors du référendum de 1988, voulu par Pinochet, un jeune publicitaire décide de se mettre au service de la campagne pour le "non", qui semble aller à vau-l'eau. Il impose ses méthodes et le "non" finit par l'emporter.

"On ne connaît rien, au cinéma, d'aussi intelligemment fait et politiquement passionnant que À la Maison-Blanche ou Borgen, série danoise dont le succès fut tel l'an dernier que la deuxième saison est en route."

La Drôlesse de Jacques Doillon, sorti en 1978, nous en dit plus long sur le cinéma que la plupart des films d'aujourd'hui.

Il ne faudrait plus représenter la mort au cinéma, selon Alain Cavalier, puisque l’acteur fait semblant de mourir. Mais n'en va-t-il pas de même pour la souffrance, le plaisir ?

50 ans après avoir tourné Le Combat dans l’île, dans Faire la mort, Alain Cavalier affirme ne plus vouloir faire mourir ses acteurs au cinéma. S'agissant d'un sujet aussi "sérieux" que la mort, que peut la fiction ?

Winnicott a montré que le travail du thérapeute commence là où le jeu s'arrête.