Le lancement sur France info de la nouvelle formule de Mouv', par son directeur.
La réflexion a porté "à la fois sur l'impact du logo et du visuel et aussi du slogan Mouv' on it, qui a été repris et qui maintenant est un bloc marque à part entière. On a eu cette réflexion autour de la marque très vite, dès mon arrivée au mois de juin. On a fait des études auprès de panels de personnes qu'on voulait toucher. La marque Mouv' incarnait, en quelque sorte, quelque chose de positif. Donc, on n'a pas voulu casser cette marque, mais on a voulu la rénover de fond en comble, ce qu'on a fait à l'antenne et esthétiquement également. Aujourd'hui, bien sûr, je suis venu pour faire de la radio, je suis un passionné de radio et j'en fais depuis vingt ans, mais, aujourd'hui, sur notre public, comme vous le savez, il s'agit d'une marque média qui est bien sûr présente sur la radio, sur les réseaux, sur les grandes plates-formes visuelles, type YouTube, Dailymotion […]. C'était important pour nous effectivement de positionner ce projet comme une marque média à destination des jeunes. On a un cœur de cible 15-25 ans, mais on n'a pas borné le public. Mais clairement, pour toucher les jeunes, il faut vraiment le vouloir et le faire et se dire qu'à un moment donné, on a un cœur de cible 15-25 ans, ce qui empêche pas les uns et les autres de nous écouter. Un. Les jeunes, les 15-25 ans, écoutent beaucoup la radio, 82 % au mois de décembre, Médiamétrie, écoutent la radio chaque jour. Deux. Quand on leur demande ce qu'ils écoutent à la radio, 80 % écoutent la radio pour la musique, donc on a redit nous écoutons de la musique. Trois. Quand on les interroge sur leurs goûts musicaux, effectivement, au regard de ce qui se passe sur toutes les plates-formes, on voit qu'il y a des courants aujourd'hui importants, majoritaires, et qui sont très impactant et qui se transforment chaque jour. Et nous avons décidé, effectivement, de nous investir sur ces courants musicaux que sont le hip-hop et l'électro. Aujourd'hui, le hip-hop et l'électro sont des mouvements et des courants culturels et nous revendiquons ces mouvements et ces courants globalement, la musique en est une extrapolation et on la joue. On va effectivement avoir des titres qu'on peut retrouver sur certains réseaux mais on va avoir au moins 50 % de titres qu'on retrouve nulle part ailleurs parce qu'on a un travail de défrichage, de prescription qu'on fait."
Source :
France info, 04/02/15