MB, le 18 mai, 2015 - 13:50
Dans le domaine des politiques linguistiques et éducatives, le Conseil de l’Europe met à disposition des États membres un certain nombre d’instruments, souvent assez complexes. Le CECR, par exemple, peut être lu de différentes façons. Il ne s’agit pas d’un document homogène. Chaque État, chaque communauté qui s’en empare, le tire dans son sens, en fait ce qu’il lui paraît souhaitable d’en faire en fonction de son propre contexte.
Les effets enregistrés jusqu'à présent l’ont été principalement en matière d’évaluation : utilisation des niveaux de compétence (A1, A2, etc.) pour définir des épreuves internationales nouvelles ou construire des curriculum, par exemple. Mais les dimensions que j’évoquais précédemment sont moins présentes dans les usages qui sont faits des propositions venant du Conseil. On peut le déplorer mais c’est un état de fait actuellement.